Histoire de la famille Koch, Philippe et Marguerite Thibault

 

          

Marguerite Thibaud et Jean Koch 1906

 

Marguerite Thibault et Philippe Koch se marièrent le 18 Septembre 1905 à Paris à l’église Saint – Honoré d’Eylau ( L’église « ancienne »  Saint-Honoré-d’Eylau est située place Victor-Hugo dans le 16e arrondissement de Paris),  sans représentant de la famille Koch.

Marie Koch (qui anecdotiquement se faisait appeler Amélie, de son troisième prénom),  fit même enquêter sur le père de sa belle-fille : André Thibault, pour découvrir avec horreur , qu’il était chef de bureau de 1ère classe au Ministère de l’agriculture, au traitement de 9000 Francs par an, pouvant aller jusqu’à 10.000 F, et que sa retraite serait de 6000F ce qui ne compensait pas l’important patrimoine de son fils Philippe.

André Jules Marie Thibault (1855-1929) occupait néanmoins des fonctions importantes au Ministère de l'agriculture. Il fut Chevalier de la légion d'honneur en 1899, écrivit plusieurs livres sur l'organisation des services publics archivés à la bibliothèque Sainte-Geneviève, donnait également des cours de droit, et était une personnalité en vue dans les milieux intellectuels parisiens. Il y rencontra sa deuxième femme, Marie-Jeanne Dufau, sœur de la peintre Clémentine Hélène Dufau, égérie d'Edmond Rostand.  Voir le livre De lumière et d'ombre: Clémentine-Hélène Dufau (Quinsac 1869-Paris 1837) par Mayi Milhou (1997) .

André Thibault restera ensuite très proche d'Hélène Dufau. Ils étaient tous deux présents au mariage de Jean Koch et Elisabeth Clouet en janvier 1929 à Charleville, faisant grande impression.

 

 
 

 

Marie Lamarle quitta alors la rue des Carmes pour laisser la place au jeune couple à Avize et s’installa à Stenay où elle recevait de nombreuses relations.

Ce fut une lune de miel qui dura ainsi quelques années grâce à la situation financière héritée de Gustave Koch.

Puis , une nouvelle génération de Koch arriva :

Bernard  , Pierre et Jean Koch ,  devant leur maison natale 35 rue des carmes à Avize:

ci-dessous en 1912

35 rue des Carmes en 1912 : Bernard, Pierre et Jean Koch

 

1971 - Georges Cattani ancien Maire d'Avize (1944 -1945 et 1947-1959), évoque ses souvenirs de son ami Philippe Koch avec Ghislaine et Patrice Koch

 

 

Jean Marie André Koch , appelé Jean le 2 juin 1906 à Avize, baptisé le 16 Septembre à l’église N-D d’Avize.

Deux frères allaient suivre :

 Pierre Marie Jean Baptiste Koch né le 15 Août 1907,

frère cadet d’un an de Jean , a les cheveux raides et les yeux bleus, et contrairement à lui , suivit tous les déplacements de ses parents jusqu’en 1934 .

Il commença à travailler en 1925, et après un stage à la banque Varin-Bernier, entra chez LMT à Boulogne comme technicien radio. Il se mit rapidement à son compte en tant que commerçant ,  8 rue Saint-Pierre à Charenton. Il fut également fait prisonnier par les allemands sur les front des Vosges et interné dans un camp prés de Cassel.

En 1945 , il s’installa au Blanc-Mesnil où il exploita un fond de commerce de radio-télévision jusqu’à la retraite. Il eut une fille Annick le 28 Juin 1946 qui ne se maria pas.

Pierre et Patrice Koch 1979

bar01c.gif

Bernard Louis Joseph Koch le 6 Avril 1909,

troisième garçon consécutif, cheveux frisés et yeux bleus:

Bernard Koch 1975

Bernard et philippe Koch 1978

 

Il suivit également ses parents jusqu’à Clamart, puis travailla en 1930 chez un cousin Léon Jardin qui tenait une entreprise de cuivrerie . En 1940 il fut démobilisé à Vichy et se maria en 1941  à Chaumont.

Revenu à Paris après la guerre , il reprit à son compte l’entreprise Jardin installée impasse Truillot dans le 11ème arrondissement et la fit prospérer sous le nom «  Bernard Koch & Cie ».

Son frère François Koch fut un de ses employés.

Fabriquant des tringles à rideaux sous la marque réputée « Ber », ils acquit un important patrimoine et eut deux enfants : Marie-Josée et Gérard Koch , Médecin dermatologue installé face au centre Georges Pompidou, et célibataire .

bar01c.gif

la première fille :

Anne-Marie Madeleine Koch, le 22 Juillet 1910,

Pour l’instant Philippe égale son grand-père Charles avec 3 garçons et 1 fille. Malgré la situation financière de ce qui restait de la Maison Koch et sa mauvaise santé, un 5ème enfant naquit rue des Carmes:

Jacques Hubert Marie Koch le 16 Août 1911, également prisonnier de guerre,  un virus lui ayant été inoculé pour expérmentation, il fut malade au retour et se maria avec son infirmière qui lui donna 4 enfants.

Puis Philippe ne pouvant plus garder sa maison d’Avize, partit habiter chez sa mère à Stenay, avec sa femme et ses 5 enfants, obligeant Marie Koch à lui céder le rez-de-chaussée de sa maison. Jean scolarisé alla à l’école libre de Stenay et là naquit l' enfant suivant:

Philippe Henri Marie Koch , le 11 décembre 1912,  le 6ème, baptisé le 10 février 1913 à Stenay.

 

Philippe Koch commença à vivre sur son capital, ne pouvant plus s’occuper du champagne à Avize. Pierre Koch entre autres, fut totalement pris en charge par sa grand-mère Marie jusqu’à la guerre , le 2 Août 1914 .

Le 1er Août , la famille Koch affolée , quitta Stenay avec ses 6 enfants, abandonnant Marie, pour se rendre à Paris, puis en Bretagne au Château de Keryhuel au Faouet où habitaient un cousin de Marguerite ,  Roger Thibault.

Ils y restèrent quelques mois avant de louer une maison à Port-Louis à coté de Lorient, pendant 2 ans, puis habitèrent à Lorient même, rue Merville.  

C’est donc à Lorient que les jeunes Koch suivirent leur scolarité jusqu’en 1919.

Deux nouveaux vinrent augmenter la Famille Koch à Lorient :

Renée Marguerite Koch , le 10 novembre 1914 , le 7ème Eut à son tour 4 enfants.

Charles François Marie Koch , le 4 juin 1917, le 8ème .François Koch 1975

En 1921, la famille Koch déménagea à Château du Loir , 11 place de la Liberté,  à l’exception de Jean l’aîné pris en charge par la famille Thibault.

 

Naquirent à Paris et non dans la grande maison de Château du Loir car ces grossesses devenaient compliquées :

Marie-Thérèse Madeleine Koch, le 2 mai 1922 , le 9ème

Geneviève Marie Koch , le 24 mars 1925 , la dernière .

Cinq de ces enfants ont les cheveux frisés de leur père , provenant de Marie Koch et de ses ascendances espagnoles .

Les 5 autre sont plats : Pierre, Renée, Jacques, Henri, et Geneviève.

Marguerite s’installa à Versailles avec les enfants, puis au 137 Bd de L’Hôpital à Paris.

De son coté, Philippe séjourna avec sa mère dans une résidence qu’elle possédait à Montfort Lamaury, villa des Montensiers,

puis à Saint – Martin de Bréthencourt , près d’Ablis. Marie Koch y mourut âgée de 81 ans.

Philippe revint alors loger à Clamart où il acheta une grande villa passage Dorliat avec sa famille et s’y éteignit dans son lit le 16 Septembre 1934.

Marguerite Mourut à Charenton , rue des Bordeaux où elle vivait heureuse avec trois de ses filles célibataires : Anne-Marie , Marie-Thérèse et Geneviève.  le 30novembre 1964 , âgée de 81 ans.

                                                                        <-- Page d'accueil